Aphone depuis sa nomination au poste de Secrétaire d'Etat aux Sénégalais de l'extérieur, Souleymane Jules Diop a brisé le silence dans un entretien accordé au Populaire du jour. Une occasion pour le journal de recueillir ses sentiments sur l'actualité nationale occupée principalement par la crise universitaire, la famine dans le monde rural et le procès Karim Wade. Plus que jamais, M. Diop est pour la poursuite de la traque aux biens mal acquis.
A la question de savoir si la traque aux bien mal acquis ne
devient finalement une épine dans le pied du pouvoir, Souleymane Jules
Diop rétorque que non. "Il y a des pays qui ont mis des dizaines
d'années pour aboutir à des résultats probants dans le domaine. Je peux
donner l'exemple du Nigeria. Même les pays développés, mieux outillés
que nous, éprouvent du mal dans ce domaine. Les Etats-Unis, la France,
d'autres pays, qui nous encouragent, aujourd'hui, sur la voie de la
bonne gouvernance, font difficilement face aux nouvelles formes de
criminalité financière. Il y a des paradis fiscaux qui sont faits pour
que des gens puissent y cacher des milliards qui ne seront jamais
trouvés. La question est de savoir pourquoi des gens d'ici, du Sénégal,
laissent nos banques pour aller garder des milliards à Monaco, au
Luxembourg, et omettent des les déclarer lors de leurs interrogatoires.
Un centime volé est un centime à restituer. Ce n'est pas le bien d'une
personne, c'est le bien de tous , et le tribunal, qu'il s'appelle Crei
ou Crea, est là pour représenter le peuple", a-t-il dit.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire