En marge du sommet États-Unis/Afrique, le chef de l'État a tenu une réunion de travail avec plusieurs autorités sanitaires américaines dépendant de l'Institut national de santé, le président tanzanien Jakaya Kikwete et le ministre de la Santé kenyan, James Macaria. Cette rencontre a été l'occasion d'aborder les défis africains en matière de santé et les partenariats à envisager avec les États-Unis pour y répondre plus efficacement.
Le Dr. Francis S. Collins, directeur général des Instituts nationaux de santé américains s'est posé d'emblée en partenaire au cours de cette séance de travail qui a réuni le président congolais, le président tanzanien et la ministre de la Santé du Kenya. "L'institut national de santé gère 1.300 projets de recherche dans 30 pays d'Afrique et nous aimerions faire plus. Nous voulons savoir comment nous pouvons vous être le plus utiles et développer un partenariat", a déclaré le patron des institutions gouvernementales américaines qui s'occupent de la recherche médicale et biomédicale.Le président Denis Sassou N'Guesso a pu partager sa vision pour la santé au Congo mais également les nombreux défis auxquels sont confrontés ce secteur dans notre pays. "Il est impossible de concevoir le développement sans que l'homme soit au centre" a professé le chef de l'État.
Le chef de l'État a rappelé les nombreuses décisions concernant la santé, y compris dans le domaine de la recherche, prises par les dirigeants africains notamment au niveau de l'Union Africaine. Il a également évoqué les défis en matière de santé du continent : le virus Ebola qui sévit en Afrique de l'Ouest, la malaria "qui tue peut-être plus que le sida" a souligné le président, et le VIH sida qui touche l'Afrique plus que les autres régions du monde. Le chef de l'État a également soulevé la question des AVC : "au Congo il existe un phénomène qui interpelle les dirigeants, c'est celui des AVC dont les cas sont de plus en plus nombreux sans que l'on ait trouvé d'explication" alerté le président.
Denis Sassou N'Guesso a enfin abordé la question des énormes besoins du pays en personnel qualifié, liant cette question avec l'épineuse problématique de la diaspora médicale africaine.
À l'issue de la visite des locaux, le président de la République s'est dit intéressé à former les chercheurs congolais de l'Institut national de santé américain laissant augurer une nouvelle ère de coopération entre les États-Unis et le Congo dans le domaine médical.
de notre envoyée spéciale à Washington, Rose-Marie Bouboutou
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