Le ministre de la Santé du Portugal, Paulo Macedo, a indiqué, à Praia, que son pays et le Cap-Vert concentreront leur coopération dans le domaine de la santé, notamment pour ce qui est de l’assistance technique, a appris la PANA de bonne source dans la capitale cap-verdienne.
Paulo Macedo, qui participait à l’inauguration du premier centre d’hémodialyse du Cap-Vert construit à l’hôpital Agostinho Neto, à Praia, avec l’appui du Portugal, soutient que, concernant la santé, les deux pays ont réalisé un important travail dans des domaines concrets qui se traduit par le renforcement des capacités du Cap-Vert dans divers secteurs.
“En ce moment, nous voulons aborder de nouveaux secteurs de coopération, pour ce faire, nous sommes en train d’étudier les opportunités dans les secteurs de l’assistance technique”, a déclaré le ministre portugais de la Santé, en indiquant que son pays veut partager son expérience en la matière avec le Cap-Vert.
Et Paulo Macedo d’affirmer que le gouvernement portugais se félicite de la construction du centre d’hémodialyse, vu l’impact qu’il aura dans la vie des Cap-verdiens.
“Nous croyons que cette infrastructure sera une autre contribution au renforcement du système national de la santé au Cap-Vert et sera un pas très significatif du fait qu’elle comble une des lacunes dans la prestation de qualité en santé”, a-t-il indiqué.
Il a déclaré que le Portugal était disposé à appuyer le Cap-Vert dans la surveillance épidémiologique du virus Ébola, qui continue de se propager dans d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest, tels que la Guinée, la Sierra Leone et le Liberia.
Toutefois, Paulo Macedo a précisé que les autorités de santé du Cap-Vert n’ont pas encore demandé d’appui dans ce sens, mais a garanti que si elles le faisaient, le Portugal serait disposé à aider dans la prévention de l’épidémie qui s’étend dans les pays voisins de l’Afrique de l’Ouest et qui a été déclarée par l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) comme étant “hors de contrôle”.
Il a affirmé que le Portugal soutiendra la Guinée-Bissau avec 15 tonnes de médicaments pour prévenir la fièvre Ébola, mais a souligné que le Cap-Vert ne court pas les mêmes risques avec cette épidémie, qui depuis janvier se propage à travers l’Afrique de l’Ouest, en causant déjà plusieurs centaines de morts en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone.
'Heureusement, le Cap-Vert n’a pas les mêmes besoins que la Guinée-Bissau en termes de médicaments et d’offre immédiate. La Guinée-Bissau a demandé un soutien que le gouvernement portugais octroiera pour la prévention de l’Ébola, mais aussi pour d’autres questions émergentes', a souligné le ministre de la Santé du Portugal.
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