DAKARACTU.COM Ce jour, 26 juillet 2014, à l’aéroport LSS, s’est
déroulée une scène particulièrement pénible pour nos libertés
démocratiques.
Nous étions un groupe d’amis en provenance de
Ziguinchor où nous avions pris part à la cérémonie d’installation de
notre ami Abdoulaye BALDE à la tête de la mairie de ladite commune. A
notre descente d’avion, aux environs de 18h, quand je suis entré dans
l’aérogare pour me diriger tout naturellement vers la sortie pour
rentrer chez moi, un policier, apparemment en faction devant le poste
de police, m’a brusquement saisi par le bras pour me sommer de ne pas
faire un pas de plus. C’est pendant que je m’efforçais de clarifier la
situation avec lui que mon collègue député Mamadou Diop Decroix qui
était du voyage, est à son tour arrivé sur les lieux.
Tous deux
nous avons tenté d’obtenir en vain des explications du policier sur les
raisons pour lesquelles le député que je suis devait être interdit de
rentrer chez lui ce qui, évidemment, ne serait rien d’autre qu’une mise
en état d’arrestation pure et simple. La seule explication était qu’il
devait recevoir un ordre de son chef avant de me laisser entrer dans le
hall et quitter l’aéroport.
Une vive altercation s’en est
alors suivie avant que d’autres personnes dont des policiers ne
rappliquent. Au vu de notre détermination à ne pas nous laisser faire,
le policier et ses collègues finiront par lâcher prise au bout d’une
quinzaine de minutes. Notre collègue Maire Bamba FALL est témoin de la
scène ainsi que l’ensemble des passagers du vol précité qui n’ont pas
emprunté le salon d’Honneur. D’ailleurs, informés par le collègue Bamba
FALL, Idrissa SECK, Président du Conseil départemental de Thiès, et
Khalifa SALL, Maire de Dakar qui étaient tous les deux du voyage, sont
venus du salon d’honneur pour s’enquérir de la situation.
L’acte posé par ce policier est tout à fait intolérable dans un pays de
droit. Trop, c’est trop. C’est pour lutter contre de telles forfaitures
et, encore une fois, pour défendre notre démocratie et nos droits
élémentaires que je vais porter plainte pour que notre constitution, et
notamment les libertés fondamentales qui y sont inscrites, soient
respectées. J’ai décidé d’adresser une lettre au Ministre de l’Intérieur
et d’informer le Président de l’Assemblée Nationale ainsi que le
Ministre de la Justice, garde des Sceaux.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire