Sauf report, ce jeudi 31 juillet va se tenir le procès de Karim.
En
prélude à cette date, les avocats de l'État comme ceux du fils de
l'ex-président de la République se disent prêts. « Nous sommes prêts et
sereins. Le 31, on sera à l'audience pour assurer les intérêts de l'État
», a déclaré hier l'un des conseillers de l'État, Me Félix Sow joint
par Enquête. « Nous sommes prêts depuis longtemps parce que ce dossier
est un dossier facile. C'est un dossier volumineux certes de 46 000
pièces, mais c'est un dossier facile ».
Son
camarade Me Macodou Fall d'ajouter : « Nous abordons ce procès tant
attendu avec beaucoup de sérénité et beaucoup de respect dû à la justice
sénégalaise".
Selon
l'avocat du barreau de Versailles, il ne s'agit pas de procès politique
comme la partie adverse a tendance à le faire croire. « Il s'agit tout
simplement d'un procès qui se tiendra devant une justice sénégalaise qui
existe en droit positif sénégalais, précise-t-il. Avant de poursuivre :
« Nous sommes conscients que la partie adverse, (je veux parler des
avocats de la défense), ne se laissera pas faire ; ils vont brandir de
part et d'autres des moyens de nullité ».
D'ailleurs,
estime-t-il, « le premier combat portera sur ses moyens de nullité
avant que la CREI ne joigne l'incident au fond s'il n'y a pas de renvoi,
parce qu'il faut s'attendre à ce que les avocats de Karim sollicitent
le renvoi ».
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