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lundi 28 juillet 2014

Petit pas dans le dialogue inter-malien

Réunis depuis le 16 juillet à Alger, les représentants du gouvernement malien et ceux des groupes rebelles ont signé jeudi deux documents sur le règlement de la crise dans le nord du Mali. Ces deux documents constituent une feuille de route pour les futures négociations et la cessation des hostilités entre les groupes rebelles et le gouvernement malien. La signature de ces textes couronne ainsi la première phase de ce dialogue inter-malien.
Réunis depuis le 16 juillet à Alger, les représentants du gouvernement malien et ceux des groupes rebelles ont signé jeudi deux documents sur le règlement de la crise dans le nord du Mali.
Ces deux documents constituent une feuille de route pour les futures négociations et la cessation des hostilités entre les groupes rebelles et le gouvernement malien. La signature de ces textes couronne ainsi la première phase de ce dialogue inter-malien. « Alger, ce n'est pas une négociation, c'est une consultation », explique Ahmedou Ould-Abdallah, président du Centre des stratégies pour la sécurité du Sahel-Sahara. « Normalement, une consultation comme celle-ci dure très longtemps. Et durant les deux ou trois mois qui sont prévus pour les discussions, toutes les parties, donc l'Algérie, la CEDEAO, les Nations Unies, les pays voisins devront se mettre d'accord sur l'intégrité territoriale du Mali, l'unité nationale du Mali, et le caractère laïc et républicain de ce pays. C'est pour cela que je pense qu'ils ont bien fait d'encourager la mise en confiance de toutes les parties. »
Pour Ahmedou Ould-Abdallah, l'enjeu principal de ces discussions d'Alger est d'aller au delà de tout ce qui a été fait jusqu'ici pour régler cette crise dans le nord du Mali : « Le Mali a signé beaucoup d'accords : les accords de Tamarasset en 1991, le pacte national en 1992 et l'accord d'Alger en 2006. Il faut maintenant dépasser cette série d'accords et trouver une paix qui s’inspire- ce sont les parties réunies à Alger qui le disent - qui s'inspire à la fois de la Constitution du Mali, mais aussi des accords de Ouagadougou du 18 juin 2013 et des accords antérieurs. Il ya une chance que cette fois-ci soit la bonne. »
Avec la fin du ramadan prévu pour dimanche ou lundi, les différentes délégations vont rentrer chez elles pour les fêtes et revenir à Alger début août pour la suite des discussions. D'ores et déjà, on sait que le gouvernement et les mouvements rebelles discuteront alors plus en détails des questions de défense et de sécurité, des questions économiques, sociales et culturelles sans oublier les dossiers relatifs à la réconciliation, à la justice et à la situation humanitaire dans le nord du pays.
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                                                 ET LE PRESIDENT IBK SE SGNALE

Jeudi dernier 24 juillet 2014, jour de la signature de la feuille de route d'Alger, à Bamako le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) a rencontré séparément au palais de Koulouba les chefs d’institutions, la classe politique (majorité et opposition), la société civile, la presse et les leaders religieux. A travers cette initiative, le président IBK entend prendre en compte les compétences de tous les patriotes pour relever les défis du moment.
Pour la deuxième fois, le président IBK rencontre les acteurs sociaux et les partis politiques afin de trouver les voies et moyens de sortie de crise. La journée d’hier a été une véritable journée de marathon à Koulouba.  IBK a parlé sans détours à ses interlocuteurs de trois grandes actualités du pays.
D’abord, il est revenu sur les douloureux événements survenus à Kidal le 17 et 21 mai 2014. « Nous avons suivi les évènements du 17 mai 2014 avec beaucoup d’indignations. Nous avons suivi de manière tragique le déroulement de ces événements. Les responsabilités ont été situées.
En dépit de cette douleur, de cette tragédie nous continuons d’incliner vers la seule alternative possible : la paix. J’ai tiré les conséquences immédiates. Je ne peux pas comprendre que le ministre de la Défense quitte sur le théâtre où se trouve le chef du gouvernement en compagnie des autres membres du gouvernement pour rentrer à Bamako au motif d’une baisse de
tension », souligne le président IBK.
Ensuite il a fait le point des pourparlers inclusifs inter-maliens d’Alger. « Nous sommes à Alger aujourd’hui, il y’a eu de longues échanges sur la feuille de route, sur la méthode et sur l’organisation d’un accord définitif de paix.
Les trois groupes (Mnla, Hcua, Maa) refusent de s’asseoir autour de la table », explique le président. Puis enfin le chef de l’Etat a demandé à ses compatriotes de converger dans le même sens pour une sortie rapide de la crise. « Aujourd’hui, il ne s’agit pas d’IBK mais qu’on aime le Mali et que nous soyons serrer pour la défense du Mali », a-t-il martelé. Selon IBK, le Mali est un et demeurera indivisible.
Pour Diarra Fatoumata Dembélé de la Cour constitutionnelle, les révoltes de la minorité contre la majorité est un phénomène historique et mondial qui n’est pas propre au Mali. Quant au médiateur de la République Baba H Haïdara, il a apprécié les décisions prises par le
président IBK qui selon lui sont dans le bon sens.
Après les chefs d’institutions, le président a rencontré la classe politique. Il a expliqué à ses interlocuteurs le choix de l’Algérie pour diriger les négociations. « La position de l’Algérie m’a parue claire sur deux points essentiels. Pas d’indépendance pas d’autonomie. Chacun sait que dans sa partie sud, l’Algérie abrite une forte communauté touareg », indique le Président.
Avant de rassurer qu’à Alger, la délégation malienne ne défend que l’intérêt supérieur de la nation. Il précise sur le fait que la souveraineté, l’intégrité, l’unité nationale ainsi que la forme laïque et républicaine du Mali reste non négociable. Et de poursuivre que  les parties facilitateurs ont essayé de faire entendre la raison aux groupes armés. « Si tel n’était pas le cas, je leur ai instruit de ne pas signer et de rentrer au Mali ».
Tiebilé Dramé, président du parti Parena a fait savoir que le plus dur est à venir à savoir les négociations sur le fond. «  Ces négociations sur le fond, il est important qu’en engageant le pays, qu’on soit sûr du soutien de toutes les forces vives du pays. C’est une question extrêmement importante. De la même manière nous pouvons demander ensemble que les groupes armés retournent aux positions d’avant 17 mai 2014.
Vous savez qu’avant le 17 mai 2014, le gouverneur était à Kidal, les forces armés et de sécurité du Mali étaient dans Kidal et aujourd’hui, l’Etat malien a disparu d’une bonne partie du nord et c’est le drapeau du Mnla, du Hcua qui flotte dans le nord du pays », a dit Dramé. Avant d’ajouter que le gouvernement doit saisir la communauté internationale. « Et il y’a urgence que le président prend des dispositions le plutôt possible.
Nous avons également dit au président d’éviter de tomber dans le
piège des négociations trop longue » a pousuivi Tiébilé Dramé. Mamadou Kassa Traoré , Blaise Sangaré et Boulkassoum Haïdara tous de la majorité présidentielle ont souhaité l’union sacrée autour du Mali. Pour le président du PS Yéelen Coura, Amadou Koïta, la question du Mali doit sortir des calculs politiciens car c’est une question d’intérêt national.
A l’en croire, les acteurs politiques ont décidé d’accompagner le président de la République pour la négociation pour le retour de la paix au nord du Mali. « Nous saluons cette initiative qui est de nous informer et de nous associer sur la situation du pays. Nous pensons qu’à chaque fois que les maliens ont été un, ils ont su triompher et nous allons triompher inchalla », a-t-il conclu.
En outre le président a aussi rencontré la société civile, les anciens premiers ministres, la presse et les leaders religieux. « L’Etat a le devoir de reconstruire l’armée
malienne. L’armée du Mali sera équipée inchalla. Je suis venu pour servir ce peuple qui m’a fait confiance. Nous avons le devoir et mission de protection des personnes et leurs biens, de sécurisation de la patrie », a dit IBK.
Selon le président du Haut conseil Islamique du Mali, Mahmoud Dicko cette rencontre a été une occasion d’être édifier et rassurer. « Je pense qu’aujourd’hui un acte a été posé qui rassure le peuple malien et nous demandons au peuple de se mettre ensemble pour relever le défis qui nous attend », a dit Imam Dicko. Mamoutou Diabaté de la société Civile abonde également dans le même sens. Selon l’Ortm, le président IBK a promis de multiplier ces genres d’échange.
                         
Réunis depuis le 16 juillet à Alger, les représentants du gouvernement malien et ceux des groupes rebelles ont signé jeudi deux documents sur le règlement de la crise dans le nord du Mali.
Ces deux documents constituent une feuille de route pour les futures négociations et la cessation des hostilités entre les groupes rebelles et le gouvernement malien. La signature de ces textes couronne ainsi la première phase de ce dialogue inter-malien. « Alger, ce n'est pas une négociation, c'est une consultation », explique Ahmedou Ould-Abdallah, président du Centre des stratégies pour la sécurité du Sahel-Sahara. « Normalement, une consultation comme celle-ci dure très longtemps. Et durant les deux ou trois mois qui sont prévus pour les discussions, toutes les parties, donc l'Algérie, la CEDEAO, les Nations Unies, les pays voisins devront se mettre d'accord sur l'intégrité territoriale du Mali, l'unité nationale du Mali, et le caractère laïc et républicain de ce pays. C'est pour cela que je pense qu'ils ont bien fait d'encourager la mise en confiance de toutes les parties. »
Pour Ahmedou Ould-Abdallah, l'enjeu principal de ces discussions d'Alger est d'aller au delà de tout ce qui a été fait jusqu'ici pour régler cette crise dans le nord du Mali : « Le Mali a signé beaucoup d'accords : les accords de Tamarasset en 1991, le pacte national en 1992 et l'accord d'Alger en 2006. Il faut maintenant dépasser cette série d'accords et trouver une paix qui s’inspire- ce sont les parties réunies à Alger qui le disent - qui s'inspire à la fois de la Constitution du Mali, mais aussi des accords de Ouagadougou du 18 juin 2013 et des accords antérieurs. Il ya une chance que cette fois-ci soit la bonne. »
Avec la fin du ramadan prévu pour dimanche ou lundi, les différentes délégations vont rentrer chez elles pour les fêtes et revenir à Alger début août pour la suite des discussions. D'ores et déjà, on sait que le gouvernement et les mouvements rebelles discuteront alors plus en détails des questions de défense et de sécurité, des questions économiques, sociales et culturelles sans oublier les dossiers relatifs à la réconciliation, à la justice et à la situation humanitaire dans le nord du pays.
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Ces deux documents constituent une feuille de route pour les futures négociations et la cessation des hostilités entre les groupes rebelles et le gouvernement malien. La signature de ces textes couronne ainsi la première phase de ce dialogue inter-malien. « Alger, ce n'est pas une négociation, c'est une consultation », explique Ahmedou Ould-Abdallah, président du Centre des stratégies pour la sécurité du Sahel-Sahara. « Normalement, une consultation comme celle-ci dure très longtemps. Et durant les deux ou trois mois qui sont prévus pour les discussions, toutes les parties, donc l'Algérie, la CEDEAO, les Nations Unies, les pays voisins devront se mettre d'accord sur l'intégrité territoriale du Mali, l'unité nationale du Mali, et le caractère laïc et républicain de ce pays. C'est pour cela que je pense qu'ils ont bien fait d'encourager la mise en confiance de toutes les parties. »
Pour Ahmedou Ould-Abdallah, l'enjeu principal de ces discussions d'Alger est d'aller au delà de tout ce qui a été fait jusqu'ici pour régler cette crise dans le nord du Mali : « Le Mali a signé beaucoup d'accords : les accords de Tamarasset en 1991, le pacte national en 1992 et l'accord d'Alger en 2006. Il faut maintenant dépasser cette série d'accords et trouver une paix qui s’inspire- ce sont les parties réunies à Alger qui le disent - qui s'inspire à la fois de la Constitution du Mali, mais aussi des accords de Ouagadougou du 18 juin 2013 et des accords antérieurs. Il ya une chance que cette fois-ci soit la bonne. »
Avec la fin du ramadan prévu pour dimanche ou lundi, les différentes délégations vont rentrer chez elles pour les fêtes et revenir à Alger début août pour la suite des discussions. D'ores et déjà, on sait que le gouvernement et les mouvements rebelles discuteront alors plus en détails des questions de défense et de sécurité, des questions économiques, sociales et culturelles sans oublier les dossiers relatifs à la réconciliation, à la justice et à la situation humanitaire dans le nord du pays.
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