Le PUP (Parti de l'unité et du progrès) de feu le général Lansana Conté se dit victime de harcèlement de la part de l’actuel pouvoir. Il l’a fait savoir en fin de semaine dernière au cours d’une rencontre qui a réuni les responsables des cinq fédérations de Conakry autour de son président, l’ancien ministre de l’Intérieur, Moussa Solano.
En guise d’illustration des gestes antidémocratiques dont son parti est aujourd’hui victime de la part du régime d’Alpha Condé, Moussa Solano cite ce qui se passe à la commune de Siguiri en Haute Guinée et la situation qui concerne actuellement le siège du parti sis à Cameroun (commune de Dixinn, Conakry).
Le nom du siège de l’ancien parti au pouvoir est inscrit sur la liste des domaines publics qui doivent revenir à l’Etat parce qu’illégalement acquis par des particuliers. A Siguiri, parce qu’il a servi le PUP, celui qui a gagné l’élection pour le remplacement du défunt maire est empêché par des cadres du parti au pouvoir de prendre fonction.
Moussa Solano, qui observe bien les choses, se dit ne pas être surpris par ces actes qui ont pour but d’affaiblir le PUP. Car, explique l’ancien ministre de l’Intérieur : « Depuis qu’Alpha Condé a dit qu’il va prendre la Guinée là où Sékou Touré l’a laissée, nous avons compris qu’il ne reconnaîtrait pas les efforts du régime de Lansana Conté ».
Toutefois pour le maintien du PUP sur l’arène politique, Solano demande à tous ceux qui se reconnaissent en lui de s’unir afin de s’opposer avec la dernière énergie, à ces actes d’intimidation qui se traduisent parfois par des limogeages à des postes de responsabilité au sein de l’Administration publique.
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