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vendredi 25 juillet 2014

La reprise des vols de la TAP vers Bissau en discussions

Le Premier ministre de la Guinée-Bissau, Domingos Simões Pereira séjourne ce lundi à Lisbonne pour une visite de quelques heures pour des entretiens avec les autorités portugaises. ..
Agence Ecofin) - La Guinée-Bissau, suspendue de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP) à la suite du coup d'Etat d’avril 2012, vient d’être réintégrée au sein de cette organisation.
«Ce retour à la CPLP est un geste de solidarité des Etats membres de l'organisation», a déclaré à la presse le Premier ministre bissau-guinéen Domingos Simoes Pereira, à son arrivée le 23 juillet à Dili (Timor oriental) pour assister au sommet de la CPLP.
M. Pereira représente le président de la Guinée-Bissau, Jose Mario Vaz au 10ème sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de la CPLP.
La réintégration de la Guinée-Bissau à la CPLP a été rendue possible par le retour à l’ordre constitutionnel après l’organisation en mai dernier d’un scrutin présidentiel remporté par l'ancien ministre des Finances Jose Mario Vaz.
Créée en 1996, la CPLP regroupe huit pays: l’Angola, le Brésil, le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, le Mozambique, le Portugal et Sao Tomé-et-Principe et le Timor oriental.
Cette communauté comprend une population supérieure à 240 millions d’habitants et l’ensemble des superficies de tous les États membres équivaut à 10 750 000 km2, soit un peu plus que la superficie de la Chine ou des États-Unis.
- See more at: http://fr.africatime.com/articles/la-guinee-bissau-reintegree-au-sein-de-la-communaute-des-pays-de-langue-portugaise#sthash.dbXV8BDY.dpuf«Ni lumière, ni eau dans les cellules oubliées de l’ONU», titre La Stampa.
Le quotidien italien raconte les conditions de vie inhumaines des détenus dans les prisons de Guinée-Bissau pourtant construites par les Nations unies.
Ce petit pays d’Afrique de l’ouest est parmi les plus pauvres du continent, il est aussi l’un des premiers ports de transit pour la cocaïne en provenance d’Amérique latine et en partance pour l’Europe, ce qui explique son taux élevé de criminalité.
Afin d’aider la Guinée-Bissau à se doter d’un système judicaire efficace et lutter contre les trafics, l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (Onudc) a pris en charge la réforme du système carcéral et inauguré en grande pompe en juin 2011 à l’intérieur du pays, deux prisons, Bafata et Mansoa, dont il a financé la réhabilitation à hauteur de 900.000 dollars.
Or, «jamais aucun des représentants de l’Organisation n’y a mis les pieds depuis», déplore le quotidien.
Faites pour accueillir essentiellement des trafiquants de drogue, ces prisons qui devaient être des modèles sont devenues un enfer pour les prisonniers.
La situation a encore empiré depuis le coup d’Etat qui a eu lieu le 12 avril dernier.
«Les procès sont bloqués, les rations de nourriture inexistantes et les conditions d’hygiène effroyables», note encore le journal.
«La justice est paralysée et les militaires continuent d’entasser les prisonniers dans des cellules où l’air est  toujours plus suffocant».  
L’approvisionnement en eau de la prison de Mansoa située à 80 kilomètres de Bissau, se fait par camion une fois par semaine, mais la quantité d’eau transportée est si ridicule, que la prison est à court au bout de deux jours.
De même, il n’y a aucun médecin ni infirmier et les soins médicaux sont inexistants.
Quant aux droits des prisonniers, ils sont totalement bafoués, y compris le droit de se défendre. Ils sont abandonnés à eux-mêmes et ne rencontrent jamais aucun avocat.
«Dans les prisons de Guinée-Bissau, l’enfer ne semble avoir jamais de fin», conclut le quotidien.
«Ni lumière, ni eau dans les cellules oubliées de l’ONU», titre La Stampa.
Le quotidien italien raconte les conditions de vie inhumaines des détenus dans les prisons de Guinée-Bissau pourtant construites par les Nations unies.
Ce petit pays d’Afrique de l’ouest est parmi les plus pauvres du continent, il est aussi l’un des premiers ports de transit pour la cocaïne en provenance d’Amérique latine et en partance pour l’Europe, ce qui explique son taux élevé de criminalité.
Afin d’aider la Guinée-Bissau à se doter d’un système judicaire efficace et lutter contre les trafics, l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (Onudc) a pris en charge la réforme du système carcéral et inauguré en grande pompe en juin 2011 à l’intérieur du pays, deux prisons, Bafata et Mansoa, dont il a financé la réhabilitation à hauteur de 900.000 dollars.
Or, «jamais aucun des représentants de l’Organisation n’y a mis les pieds depuis», déplore le quotidien.
Faites pour accueillir essentiellement des trafiquants de drogue, ces prisons qui devaient être des modèles sont devenues un enfer pour les prisonniers.
La situation a encore empiré depuis le coup d’Etat qui a eu lieu le 12 avril dernier.
«Les procès sont bloqués, les rations de nourriture inexistantes et les conditions d’hygiène effroyables», note encore le journal.
«La justice est paralysée et les militaires continuent d’entasser les prisonniers dans des cellules où l’air est  toujours plus suffocant».  
L’approvisionnement en eau de la prison de Mansoa située à 80 kilomètres de Bissau, se fait par camion une fois par semaine, mais la quantité d’eau transportée est si ridicule, que la prison est à court au bout de deux jours.
De même, il n’y a aucun médecin ni infirmier et les soins médicaux sont inexistants.
Quant aux droits des prisonniers, ils sont totalement bafoués, y compris le droit de se défendre. Ils sont abandonnés à eux-mêmes et ne rencontrent jamais aucun avocat.
«Dans les prisons de Guinée-Bissau, l’enfer ne semble avoir jamais de fin», conclut le quotidien. Le Premier ministre de la Guinée-Bissau, Domingos Simões Pereira séjourne ce lundi à Lisbonne pour une visite de quelques heures pour des entretiens avec les autorités portugaises. .. Le Premier ministre de la Guinée-Bissau, Domingos Simões Pereira séjourne ce lundi à Lisbonne pour une visite de quelques heures pour des entretiens avec les autorités portugaises. ..

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