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mardi 1 juillet 2014

Électricité de Guinée : le syndicat en colère désapprouve le nouveau plan de gestion

Qu'il s'agisse d'une probable privatisation ou d'un éventuel contrat de gestion, une chose est certaine, l'initiative n'enchante pas trop les 1 700 travailleurs de la Société Guinéenne d'électricité (EDG). Et ils l'ont fait savoir aux médias ce mardi, a-t-on appris de bonnes sources.
A la tête du collège syndical de la société EDG, le secrétaire général du syndicat, Madiou Diallo, a expliqué la position de son équipe sur l’éventuelle privatisation de la gestion de l’EDG.
A l'en croire, après l’échec des précédentes sociétés, son équipe syndicale n'est plus prête à accepter un contrat de gestion de la société EDG. « Certains tiennent coûte que coûte à tromper les citoyens guinéens. Nous ne sommes pas d’accord et nous n’allons pas adhérer à ce schéma ».
Pis, le porte-voix du syndicat dénonce aussi l'opacité dans sa boîte. « Nous ne sommes au courant de rien, tout tombe sur notre tête avec la complicité des gens qui ne s’y connaissent pas ».
Abordant le volet transparence au sein d'EDG, M. Diallo confie que son collège n'est associé ni de près ni de loin dans le choix et l’élaboration d’un quelconque contrat de gestion et que c'est après leur menace de grève qu'ils ont été alertés d'un éventuel contrat de gestion de l'EDG.
Pourtant, rajoute Madiou Diallo, EDG dispose d'un personnel compétent pour préparer la relève.  « On a des hommes capables de manager EDG, s’il y a des moyens. S’il n’y a pas de financement, on ne peut pas faire mieux. Mais, on peut prendre soins de ce qui est là quand même ».
Depuis un certain temps, des informations persistantes font état d’une possible signature d’un contrat de gestion d’EDG. Cela fait suite aux montants colossaux investis dans le secteur depuis 2010, plus d'un milliard de dollars selon le PM, sans que les attentes ne soient satisfaites.
C'est pourquoi, les travailleurs de l’entreprise sont montés au créneau le 27 mai dernier pour dire que le contrat de gestion de l'EDG dans sa forme actuelle est tout sauf bon pour la Guinée.
« C’est un groupe d’individus qui est  au ministère de l’énergie qui manipule des plans machiavéliques pour retarder l’avancée du secteur. Ce contrat n’apportera rien, que du gaspillage».
Il semble qu'en 2012, un arrêté a été signé par le Premier Ministre Mohamed Saïd Fofana  pour voir dans quel contexte on pouvait  aller vers le contrat de service. « On laisse tout ça à coté pour créer un contrat de gestion à cause de 14 millions de dollars américains. L’État va s’endetter auprès des partenaires qui vont être payés en raison de 50 milles dollars chacun ».

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