La phase initiale du dialogue
inclusif inter-malien est prévue pour le 16 juillet prochain à Alger.
L’annonce a été faite par le ministre algérien des Affaires étrangères,
Ramtane Lamamra, à l’issue d’une rencontre avec le médiateur de la
Cédéao, le président burkinabé Blaise Compaoré.
Le dialogue inclusif inter-malien entre dans « sa phase opérationnelle »
à partir du 16 juillet prochain à Alger, selon le chef de la diplomatie
algérienne à l’issue de son entretien avec le président burkinabé
Blaise Compaoré, médiateur de la Cédéao. Seront présents à ce
rendez-vous, le gouvernement malien, les mouvements politico-militaires
du nord du Mali, et les ministres des pays impliqués dans le processus
de paix au Mali.
Ramtane Lamamra a déclaré que son pays et le
Burkina Faso sont sur la même longueur d’onde en ce qui concerne les
principes et les contours de la recherche d’une solution à la crise
malienne :
« Nous allons mettre ensemble, conjuguer
nos efforts, notre rôle étant de huiler la mécanique puisqu’il s’agira
de permettre aux Maliens eux-mêmes de se parler directement et
d’envisager les solutions les plus à même de les aider à régler les
causes de cette situation et de se projeter en tant que nation unie. »
« Bâtir sur des acquis »
Les négociations se feront autour de la
plate-forme commune de mouvements politico-militaires et sur une base
cumulative de tous les accords et résolutions qui ont jusque-là permis
la mise en place de certaines institutions au Mali de l’avis de Ramtane
Lamamra :
« Incontestablement l’accord de
Ouagadougou du 18 juin a déjà commencé à être appliqué, donc il s’agit
d’un prolongement naturel. Il s’agit de bâtir sur des acquis, de se
laisser guider par les mêmes principes et je crois qu’il y a absolument
sur tout cela un consensus de toutes les parties. »
Quant à la phase pratique des discussions, il y aura « un groupe de médiation et des facilitateurs », selon le chef de la diplomatie algérienne.
Par RFI

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire