CONGO BRAZZAVILLE, (CONGOSITE) - Monseigneur Dieudonné Nzapalainga s’indigne du massacre de Bambari qui a fait 17 morts et invite la communauté internationale à agir avec une certaine rigueur en République centrafricaine (RCA).
«Je pense qu’il est temps que la communauté internationale qui, a accepté de venir au secours en Centrafrique, puisse traiter avec beaucoup de sérieux, pour ne pas dire de rigueur, ce genre de comportement. Jusqu’à quand allons-nous laisser ceux qui ont des armes continuer à tuer ou à massacrer des innocents qui n’aspirent qu’à la paix ? Je pense qu’il est temps aussi d’apporter un peu de solution à ces populations inoffensives», a-t-il déclaré.
L’archevêque de Bangui s’est exprimé au cours d’un entretien avec Congo-Site en marge de l’assemblée plénière de l’Association des conférences épiscopales de la région d’Afrique centrale (ACERAC) qui se tient du 7 au 13 juillet 2014 à Brazzaville, sous le thème : ’’la famille en Afrique aujourd’hui’’.
La capitale congolaise accueillera prochainement un forum sur la réconciliation en Centrafrique, à l’initiative du chef de l’Etat congolais, médiateur dans la crise centrafricaine. Mgr Dieudonné Nzapalainga estime que ces assises offriront l’opportunité aux parties prenantes dans la crise en RCA de pouvoir faire la paix.
«J’espère que ce sera le moment opportun pour que les Centrafricains se disent la vérité, crèvent l’abcès et qu’on sorte une fois pour toute. Parce que rien ne sert de prendre les armes pour conquérir le pouvoir, les armes nous donnent toujours un goût d’inachevé. Ce qui est le plus important c’est le dialogue politique, social qui va rétablir les uns et les autres à leur place, qui vont apporter leur contribution au développement de la RCA», a-t-il dit.
L’archevêque de Bangui s’est également préoccupé de la précarité des conditions de vie des familles dans des sites d’accueil. «La famille est actuellement dans un état de dispersion et de délabrement. Parce qu’à cause de la guerre, nous avons nos sœurs et nos frères qui se trouvent dans des sites. Et, ce n’est pas dans un site que vous allez prendre soin de votre femme, de votre mari ; ce n’est pas dans un site que vous pouvez aussi organiser votre vie», a-t-il appuyé.
Au sujet de l’homosexualité en Afrique, l’homme d’église a signifié : «Je crois que nous devons plutôt résister de pactiser avec le diable. On a l’impression qu’on veut imposer des choses sans pourtant tenir compte de celui qui est en face. Je crois qu’il faut que les Africains s’élèvent ; ils ne doivent pas avoir peur. Qu’ils soient fiers et annoncent clairement ce qu’ils croient et le monde aussi pourra les respecter».
L’archevêque de Bangui s’est exprimé au cours d’un entretien avec Congo-Site en marge de l’assemblée plénière de l’Association des conférences épiscopales de la région d’Afrique centrale (ACERAC) qui se tient du 7 au 13 juillet 2014 à Brazzaville, sous le thème : ’’la famille en Afrique aujourd’hui’’.
La capitale congolaise accueillera prochainement un forum sur la réconciliation en Centrafrique, à l’initiative du chef de l’Etat congolais, médiateur dans la crise centrafricaine. Mgr Dieudonné Nzapalainga estime que ces assises offriront l’opportunité aux parties prenantes dans la crise en RCA de pouvoir faire la paix.
«J’espère que ce sera le moment opportun pour que les Centrafricains se disent la vérité, crèvent l’abcès et qu’on sorte une fois pour toute. Parce que rien ne sert de prendre les armes pour conquérir le pouvoir, les armes nous donnent toujours un goût d’inachevé. Ce qui est le plus important c’est le dialogue politique, social qui va rétablir les uns et les autres à leur place, qui vont apporter leur contribution au développement de la RCA», a-t-il dit.
L’archevêque de Bangui s’est également préoccupé de la précarité des conditions de vie des familles dans des sites d’accueil. «La famille est actuellement dans un état de dispersion et de délabrement. Parce qu’à cause de la guerre, nous avons nos sœurs et nos frères qui se trouvent dans des sites. Et, ce n’est pas dans un site que vous allez prendre soin de votre femme, de votre mari ; ce n’est pas dans un site que vous pouvez aussi organiser votre vie», a-t-il appuyé.
Au sujet de l’homosexualité en Afrique, l’homme d’église a signifié : «Je crois que nous devons plutôt résister de pactiser avec le diable. On a l’impression qu’on veut imposer des choses sans pourtant tenir compte de celui qui est en face. Je crois qu’il faut que les Africains s’élèvent ; ils ne doivent pas avoir peur. Qu’ils soient fiers et annoncent clairement ce qu’ils croient et le monde aussi pourra les respecter».

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