C’est parti pour l’installation des structures de base de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA). Houndé dans la province du Tuy – Région des Hauts-Bassins - a été la première localité à avoir sa sous-section du parti dont les destinées ont été confiées à Domboué Wanza Maurice. L’installation officielle a eu lieu samedi 2 mai dans ladite ville par Baba Traoré, 2ème vice-président de la NAFA.
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Ce sont des militants manifestement convaincus des idéaux de la Nouvelle alliance du Faso qui ont accueillis leurs responsables, à l’entrée de la ville, aux sons des klaxons d’engin à deux roues. Sapés des tee-shirts à l’effigie du parti, ils les ont conduits jusqu’au lieu de la rencontre. Là-aussi, la salle était, remplie de militants – hommes et femme - qui attendaient patiemment. Devant eux, au présidium, sont installés les premiers responsables, dont Pascaline Tamini, Mamadou Bénon, Baba Traoré, Antoine Dabilgou, etc.

Des concertations, selon M. Wanza qui ont eu lieu après la levée de la suspension ont permis aux militants de réfléchir sur la nécessité de trouver une alternative au regard de la nouvelle configuration et des problèmes internes du CDP. Ainsi naissait donc la Nouvelle alliance du Faso (NAFA) avec à l’appui, l’appel des jeunes pour soutenir la candidature du général Djibril Bassolé aux élections présidentielles de 2015.
Autrement dit, la majorité des militants CDP ont eu un penchant pour une adhésion à ce nouveau parti « porteur d’espoir pour la province du Tuy, de la région des Hauts-Bassins, et partant de tout le Burkina », selon Maurice Wanza Domboué. Il confie, par ailleurs, qu’à l’exception de certains frères qui se sont abstenus, la quasi-totalité des sept communes de la province du Tuy adhère à l’idée d’aller vers cette nouvelle formation politique.
Installer les structures de base pour rompre le silence sur la situation du parti !

Un défi qui ne saurait être relevé sans le soutien des militants à qui il a demandé se battre pour atteindre les objectifs dans les règles du jeu politique. Se disant épris de paix, le secrétaire général a confié qu’ils respecteront les militants des autres partis tels que le MPP, l’UPC, ou ceux qui sont restés au CDP. « Nous avons le devoir de comprendre que l’adversaire n’est pas un ennemi. Il faudra apprendre à se respecter sur le terrain en évitant les invectives, les dénigrements », déclare-t-il.
Djibril Bassolé sera bel et bien candidat !
Djibril Bassolé sera bel et bien candidat !
Surpris de la mobilisation de la population, notamment les jeunes, les femmes et les anciens, mais aussi de l’ensemble des communautés mossi, peulh, bwaba…, Mamadou Bénon, secrétaire national à l’organisation à la NAFA a estimé qu’il s’agit-là d’un signe prometteur. Ces populations, dit-il, par cette mobilisation démontrent qu’avec Djibril Bassolé, elles sont prêtes pour les élections du 11 octobre.
A l’installation du secrétaire général de la sous-section provinciale du Tuy, s’ajoutent les 6 sous-sections des communes qui composent la province. Aussi, dans 137 villages, les délégués de comité de base, les sous-sections et les sections ont déjà été désignés. Les prochains jours, selon Mamadou Bénon, la NAFA passera à la phase opérationnelle de la campagne sur l’ensemble du territoire burkinabè.
Et le candidat du parti pour un Burkina de paix, de justice, de prospérité, qui compte dans le monde est bien Djibril Bassolé. « Nous précision une fois de plus que Djibril Yipéné Bassole sera bel et bien candidat aux élections présidentielles du 11 octobre prochain. Parce que jusqu’à présent, aucune législation, aucune décision judiciaire ne l’empêche d’être sur la ligne de départ pour la course des élections présidentielles », martèle–t-il.
La NAFA, à l’entendre a introduit un certain nombre de recours étant donné que la monture finale du code prête à confusion. D’ailleurs, dit-il : « si nous allons suivre cette monture, je garantie qu’il n’aurait pas d’élection présidentielle le 11 octobre. Parce que tel que le code électoral est rédigé, beaucoup de candidats, en tout cas, 90% ne pourront se présenter. Comme, par exemple, ceux qui ont conduit à une insurrection ».
Pour l’heure, la NAFA n’a pas de plan B soutiennent ses responsables. Toutefois et en attendant que des organes habilités interprètent la loi qui reste, selon Mamadou Bénon, "ininterprétable", c’est Djibril Bassolé qui est le candidat du parti d’espoir pour le Burkina.
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