Lors
d’une campagne de motivation et de sensibilisation du conseil
économique, social et culturel (ECOSOCC) de l’Union africaine organisée
ce jeudi 10 septembre au ministère des Affaires étrangères et de la
coopération, les représentants de l’union africaine(UA) ont appelé les
acteurs de la société civile congolaise à participer aux prochaines
élections de cet organe. La date buttoir de dépôt des dossiers est
prévue pour le 30 septembre prochain.

Les organisateurs ont passé en revue les
conditions d’éligibilité que doivent remplir les futurs candidats
membres des organisations de la société civile (OSC) pour se présenter à
cette élection. Il s’agit entre autres, comme cela ressort des statuts
de l’ECOCSOC, d’être une OSC nationale, continentale, régionale ou de la
diaspora africaine pouvant mener des activités au niveau régional ou
continental ; avoir des objectifs et principes conformes aux principes
et objectifs de l’UA ; et être officiellement enregistré dans un État
membre de l’organisation panafricaine.
Dans son mot de circonstance, Jalel
Chelba, chef de division de la société civile de l’UA a averti les
participants que les élections auxquelles ils pourront participer, sont
des élections « pour et par la société civile », c’est-à-dire
que les organisations de la société civile, seront en même temps les
électeurs et les élus. Les gouvernements et la commission quant à eux,
seront seulement des observateurs et des facilitateurs du processus
électoral.
« Il est important que vous sachiez que
ceux que vous allez choisir seront amenés à partager la responsabilité
de la prise de décision et d’orientation du continent et devront
travailler avec d’autres parties prenantes pour l’accomplissement de
notre projet commun, nous citoyens africains », a déclaré Jalel Chelba.
Pour sa part, Chantal Maryse Apoyolo,
secrétaire générale adjointe, cheffe du département des Affaires
multilatérales au ministère des Affaires étrangères a souligné que le
Congo figurait parmi les États membres n’ayant pas atteint un nombre
suffisant de candidats éligibles dans le cadre des élections de
l’ECOSOCC. Elle a relevé que ce constat n’est pas attribuable à un
manque de structuration des organisations de la société civile au Congo
puisqu’au fil des années, « la volonté politique aidant, la société
civile congolaise est devenue, une composante incontournable de la
nation qui ne cesse de s’affirmer dans différents domaines de la vie
publique du pays ». « Cette évolution, il faut le reconnaitre, a
été rendue possible grâce au climat de dialogue permanent et à
l’instauration de confiance, voulu par le président de la République,
Denis Sassou-N'Guesso », a martelé Chantal Maryse Apoyolo.
Poursuivant son propos, la secrétaire
générale adjointe a invité les acteurs de la société civile congolaise à
s’associer à la dynamique suscitée par la société civile des autres
pays africains afin de s’approprier cette vision commune, qui est celle
d’une Afrique unie à tous les niveaux, comme le veut l’agenda de
développement 2063 de l’UA.
La présente campagne mandatée par
commission est en principe destinée à couvrir les cinq régions du
continent. Mais, prenant en considération les contraintes de temps, le
choix a été de la concentrer sur les États membres qui n’ont pas eu un
nombre suffisant de candidats éligibles pour les futures élections. D’où
le choix du Congo, du Gabon, la Guinée Equatoriale, de Sao-Tomé et
Principe pour la période allant du 7 au 24 septembre.
Signalons que l’ECOSOCC est composé de 150
membres, dont deux représentants de chacun des 54 Etats membres, 8
représentants continentaux, 10 au niveau sous- régional, 20 issus de la
diaspora et 6 représentants désignés par la commission de l’UA en
consultation avec les États membres, sur la base de considérations
spécifiques.
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