Achille Tapsoba, le 1er vice-président du groupe parlementaire Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), a animé un point de presse, ce samedi 13 septembre 2014 à Ouagadougou, pour réagir à la « supposée » proposition de loi des députés CDP visant à modifier l’article 37 de la Constitution.
Selon, « lefaso.net », Achille Tapsoba, le 1er vice-président du groupe parlementaire CDP a défendu lors d’un point de presse qu’ « il n’a jamais été question pour nous de faire une proposition de loi visant à modifier l’article 37 ».
Accompagné du ministre de l’alphabétisation, Amadou Diemdioda Dicko, Benjamin Yaméogo, élu sous bannière UNDD et d’autres députés de la mouvance présidentielle, Achille Tapsoba a soutenu « avoir lancé un appel au Président du Faso, Blaise Compaoré, l’invitant à convoquer un référendum ».
A en croire Achille Tapsoba, propos rapportés par « lefaso.net », ils ont été mandatés par un groupe de 81 députés, eux-mêmes inclus, pour annoncer et clarifier un « appel » lancé au président du Faso, à l’effet de l’inviter à convoquer un référendum pour la modification de l’article 37 de la Constitution burkinabè.
Ce sont, semble-t-il, ces 81 députés qui sont signataires dudit « appel ».
Le 1er vice-président du groupe parlementaire CDP s’est dit alors surpris d’apprendre, qu’il s’agissait, de leur part, d’une proposition de loi visant à modifier l’article 37 de la Constitution.
Chose qui pourrait permettre de sauter le verrou limitant le mandat présidentiel au Burkina à deux.
« Nous sommes surpris qu’on nous parle de proposition de loi », a-t-il indiqué.
Noufou KINDO
Burkina24
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