La République du Congo a célébré le 15 août dernier,  le 54ème anniversaire de son accession à l’indépendance. Deux jours auparavant c'est à dire le mercredi 13 août 2014, son service de com dirigé par notre expérimenté confrère Assane Ndiaga Diop a organisé un point de presse avec la participation d'une quinzaine d'organes de presse. D'entrée son Excellence Pierre-Michel Nguimbi dira au sujet de cet anniversaire... « Un moment d’affirmation ! La preuve que le Congo est devenu vraiment adulte et qu’il s’est définitivement libéré de toute forme d’oppression »,

La commémoration de cette année, particulièrement importante et symbolique, avant les élections présidentielles de 2016, sera marquée du sceau de « l’espérance comme véritable perspective d’un Congo plus en paix et ouvert à) répondre aux besoins et aspirations de ses fils », selon le diplomate.
Il est vrai, d’après lui, que son pays connait « un taux de croissance de 6 % soutenu depuis une dizaine d’an- nées », mais les perspectives sont encore meilleures qui tendent à faire du Congo un pays émergent.
Pour M. Nguimbi, si son pays a pu sortir de la crise née d’une guerre civile « sans intervention extérieure », il sera capable de bien gérer la prochaine échéance présidentielle de 2016 et de s’adapter au nouveau paradigme de l’après-guerre. Et dans cette perspective, le Congo aura plus besoin d’un homme d’Etat qui pense à construire l’avenir que d’un homme politique voire d’un politicien qui pense à rem- porter des élections.
Mais l’heure est pour le moment à la célébration du 54ème anniversaire du Congo. Et selon M. Pierre-Michel Nguimbi, ses compatriotes vivant au Sénégal ne seront pas en reste, puisque l’association qui les regroupe est censée se transformer en organisation qui prend en charge les problèmes et aspirations de la diaspora.
« Ils doivent saisir l’opportunité que leur offre le Sénégal pour être réellement les premiers ambassadeurs de leur pays d’origine mais aussi de leur pays d’accueil », a-t-il soutenu.
Un recensement général des Congolais du Sénégal et des 7 autres pays que couvre sa juridiction (Mali, Mauritanie, Guinée, Guinée Bissau, Cap-Vert, Gambie et Burkina) pour avoir leur typologie exacte « afin de mieux orienter les actions les visant ». D’ores et déjà, M. Nguimbi a annoncé qu’un accent particulier sera mis sur la jeunesse, le volet culturel et l’économie, « 3 piliers essentiels », pour booster « les excellentes relations entre le Congo et le Sénégal ».
Comme en témoignent les visites du président Denis Sassou Nguesso à Dakar, il y a quelques années et celle du président Macky Sall à Brazzaville. En fait, a regretté le diplomate congolais, « si les relations entre les deux pays sont très bonnes, il n’y a pas beaucoup d’activités entre eux ». La preuve par la commission mixte qui ne s’est pas réunie depuis ... 27 ans. 
Mais, cet impair est en passe d’être corrigé puisqu’en avril dernier s’est tenue à Dakar la réunion des experts, prélude à la 4ème session de la commission mixte Sénégal- Congo qui devrait se tenir avant la fin de l’année.