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mercredi 13 août 2014

Idrissa Seck ancien Premier Ministre de Wade " la CREI n’est pas compétente pour juger Karim Wade »

iGFM- (Dakar) « La Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) n’est pas compétente pour juger Karim Wade poursuivi pour enrichissement illicite pour un montant estimé à 117 milliards de francs CFA ». C’est ce qu’a déclaré Idrissa Seck venu soutenir ce lundi matin À Dakar Abdoulaye Baldé convoqué à la CREI. Il donne sa position sur la compétence ou non de la CREI à juger Karim Wade.
Pour Idrissa Seck,  « c’est la haute cour de justice qui devait le (ndlr : Karim Wade) juger. Maintenant sur les preuves est- ce qu’il a fait est-ce qu’il n’a pas fait ? Je n’en sais rien. Puisque moi quand j’étais là, il était à sa place. Quand je suis parti il est devenu « le ministre de la Terre et du Ciel ».
Le président du Conseil département de Thiès qui refusait de se prononcer sur cette affaire pendante devant la justice dit attendre ce que cela va donner. Mais dans son discours, il s’est interrogé sur la somme avancée au début de l’enquête. « On disait 6.000 milliards maintenait on nous parle de 100 milliards rien que cela aurait dû justifier que l’on le libère. Vraiment ce n’est pas sérieux. C’est du n’importe quoi ».
Par conséquent, renseigne-t-il : « maintenant s’il est avéré que Karim Wade est coupable des faits qui lui sont reprochés qui ont « causé des préjudices au Sénégal ça doit être réparé c’est tout. S’il ne l’a pas fait il doit être libéré. C’est un citoyen sénégalais qui doit être traité en tant que tel point final ».
Devant le siège de l’Union des centristes du Sénégal (Ucs) sis au niveau des deux (02) voies de liberté 6, l’ancien premier ministre d’Abdoulaye Wade regrette le fait que Karim Wade soit « emprisonné pendant un an pour aller chercher des preuves ».
« Imaginez demain qu’on dise qu’il n’y a pas de preuves. Cette année là comment comme mes sept (07) mois que son père, lui et Macky Sall m’avaient imposé, peut être comblée. Il faut traiter les gens exactement comme Dieu veut qu’ils soient traités », a-t-il rappelé.

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