BISSAU, (Xinhua) -- L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a recommandé à la Guinée-Bissau de renforcer la surveillance de sa frontière avec la Guinée-Conakry, où le virus Ebola a déjà causé 367 décès, indique-t-on de source officielle samedi à Bissau.
Le Premier ministre bissau-guinéen, Domingos Simoes Pereira, qui s'adressait à la presse, a souligné cette nécessité de renforcer la surveillance et la sensibilisation.
"Le fait que le virus Ebola n'est pas encore arrivé dans le pays ne signifie pas que le danger est écarté et que la Guinée- Bissau doit négliger la surveillance et la prévention", a-t-il fait valoir.
Le Premier ministre a souhaité que toute la société soit mobilisée et que les médias aident à sensibiliser le public. Interrogé sur les 600.000 euros nécessaires pour mettre en oeuvre un plan d'urgence contre le virus Ebola, il s'est déclaré optimiste quant aux possibilités de mobiliser cette somme auprès des partenaires du pays.
Le Portugal avait promis d'offrir 15 tonnes de médicaments pour prévenir le virus Ebola et d'autres maladies, mais ce don n'est pas encore arrivé en Guinée-Bissau.
M. Pereira a indiqué que le retard est lié à des questions de transport qui devraient être réglés prochainement
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