Le chef de l’Etat congolais a fait une adresse ce 12 août à Brazzaville devant le parlement réuni en congrès, dans laquelle il a évoqué les bonnes perspectives de développement du pays dans les secteurs économique, social et politique.
«Notre démocratie s’affermit chaque jour. L’économie nationale est en pleine croissance. Nos finances sont assainies et affichent désormais des excédents. La condition sociale d’ensemble s’améliore progressivement», a déclaré Denis Sassou N’Guesso.
«Le Congo se transforme dans la stabilité. Tous ceux qui parcourent notre pays le reconnaissent. Jamais auparavant, nous n’avons construit, bâti et équipé notre territoire qu’en cette période. L’émergence vers laquelle nous cheminons n’est plus un rêve. Telle est la situation générale du Congo», a-t-il ajouté.
Le président Sassou N’Guesso a indiqué que l’économie nationale avait préservé un rythme de croissance moyen autour de 5% ces dernières années en dépit des difficultés liées à la conjoncture internationale. Il a estimé qu’en fin de cette année, le taux de croissance de l’économie nationale atteindra 10%, celui du chômage moins de 10% de la population active, soit 200.000 demandeurs d’emploi.
Pour lui, cela est tributaire de l’expansion des activités du secteur du bâtiment et travaux publics, des performances des industries manufacturières et de la filière bois, du dynamisme du secteur tertiaire, notamment les télécommunications, les transports et le commerce.
Le chef de l’Etat congolais a informé que ces dernières années, les dépenses publiques étaient «très élevées, plus de 3000 milliards de francs CFA en 2013 et plus de 3500 milliards de francs CFA en 2014 dont près de 2000 milliards d’investissement public en 2013 et 2500 milliards en 2014».
Epiloguant sur les exportations du Congo, notamment celles du pétrole qui contribue à près de 70% des recettes budgétaires de l’Etat, le président Sassou N’Guesso a précisé que «de 2000 à maintenant, les exportations du pétrole brut se maintiennent à plus de 4000 milliards de francs CFA chaque année contre des importations dans tous les secteurs qui ne dépassent pas 3000 milliards de francs CFA. Ainsi, en 2013, le solde du commerce extérieur affichait un excédent de 1500 milliards de francs CFA. L’excédent commercial devrait avoisiner les 1000 milliards de francs CFA en 2014».
Cette année, la production pétrolière attendue est de l’ordre de 95 millions de barils contre 89 millions en 2013. Il est projeté une hausse de la production dans la période de 2014 à 2018, avec un pic dépassant 120 millions de barils en 2017, en raison entre autres, de l’entrée en production des nouveaux champs pétroliers comme Moho Nord et Lianzi.
Le chef de l’Etat congolais a parlé des actions entreprises en vue de diversifier l’économie du pays. Il a énuméré ainsi l’entrée en production avant fin 2014 d’une quinzaine d’usines installées par l’Etat congolais dans la zone industrielle et commerciale de Maloukou, à environ 65km au nord de la capitale.
Dans le cadre des initiatives privées, le président Sassou N’Guesso a noté l’implantation entre 2013 et 2014 de 25 nouvelles unités industrielles dans le pays, la construction de trois fonderies dont deux à Pointe-Noire, et une à Dolisie ; la construction de trois cimenteries à Hinda (Kouilou), Yamba (Bouenza) et Mindouli (Pool) dont l’entrée en production est prévue en 2015, ce qui portera la capacité nationale à 3.120.000 tonnes de ciment contre 520.000 à ce jour.
Par ailleurs, il existe d’autres projets industriels concourant à la diversification de l’économique congolaise, notamment le complexe industriel céramique de Makoua (Cuvette), les quatre zones économiques spéciales (Pointe-Noire, Brazzaville, Oyo/Ollombo et Ouesso), le complexe textile de Maloukou, l’usine de cristallisation de Mengo.
Les mines solides participent aussi à cette politique nationale au travers de différents projets miniers dont certains seront en phase de production d’ici la fin de l’année en cours. C’est le cas des gisements de fer du site Lékoumou-Mayoko (Niari) et ceux d’Avima et de Nabemba (Sangha).
En matière du secteur social, en plus du passage du point d’indice du traitement des agents de l’Etat de 225 en 2014 à 250 en 2015 et 300 en 2017, le chef de l’Etat congolais a annoncé de nouveaux régimes de couverture sociale au profit des familles sans ressources ou ayant de faibles revenus. Il s’agit à titre d’exemple des allocations prénatales, de soutien familial et de rentrée scolaire.
Au plan politique, le président Sassou N’Guesso a exprimé sa détermination à consolider le climat de paix et de sécurité dans le pays, ainsi que les relations de bon voisinage avec les pays de la sous-région. «Nous ne voulons pas de la démocratie de l’invective. Celle qui se nourrit du sang et des larmes. Il s’agit, vous vous en doutez, du sang et des larmes des autres. Mais, nous n’allons pas recommencer. Le sang et les larmes des autres ont trop coulé dans ce pays. Nous disons : ça suffit», a-t-il dit.
«Le Congo se transforme dans la stabilité. Tous ceux qui parcourent notre pays le reconnaissent. Jamais auparavant, nous n’avons construit, bâti et équipé notre territoire qu’en cette période. L’émergence vers laquelle nous cheminons n’est plus un rêve. Telle est la situation générale du Congo», a-t-il ajouté.
Le président Sassou N’Guesso a indiqué que l’économie nationale avait préservé un rythme de croissance moyen autour de 5% ces dernières années en dépit des difficultés liées à la conjoncture internationale. Il a estimé qu’en fin de cette année, le taux de croissance de l’économie nationale atteindra 10%, celui du chômage moins de 10% de la population active, soit 200.000 demandeurs d’emploi.
Pour lui, cela est tributaire de l’expansion des activités du secteur du bâtiment et travaux publics, des performances des industries manufacturières et de la filière bois, du dynamisme du secteur tertiaire, notamment les télécommunications, les transports et le commerce.
Le chef de l’Etat congolais a informé que ces dernières années, les dépenses publiques étaient «très élevées, plus de 3000 milliards de francs CFA en 2013 et plus de 3500 milliards de francs CFA en 2014 dont près de 2000 milliards d’investissement public en 2013 et 2500 milliards en 2014».
Epiloguant sur les exportations du Congo, notamment celles du pétrole qui contribue à près de 70% des recettes budgétaires de l’Etat, le président Sassou N’Guesso a précisé que «de 2000 à maintenant, les exportations du pétrole brut se maintiennent à plus de 4000 milliards de francs CFA chaque année contre des importations dans tous les secteurs qui ne dépassent pas 3000 milliards de francs CFA. Ainsi, en 2013, le solde du commerce extérieur affichait un excédent de 1500 milliards de francs CFA. L’excédent commercial devrait avoisiner les 1000 milliards de francs CFA en 2014».
Cette année, la production pétrolière attendue est de l’ordre de 95 millions de barils contre 89 millions en 2013. Il est projeté une hausse de la production dans la période de 2014 à 2018, avec un pic dépassant 120 millions de barils en 2017, en raison entre autres, de l’entrée en production des nouveaux champs pétroliers comme Moho Nord et Lianzi.
Le chef de l’Etat congolais a parlé des actions entreprises en vue de diversifier l’économie du pays. Il a énuméré ainsi l’entrée en production avant fin 2014 d’une quinzaine d’usines installées par l’Etat congolais dans la zone industrielle et commerciale de Maloukou, à environ 65km au nord de la capitale.
Dans le cadre des initiatives privées, le président Sassou N’Guesso a noté l’implantation entre 2013 et 2014 de 25 nouvelles unités industrielles dans le pays, la construction de trois fonderies dont deux à Pointe-Noire, et une à Dolisie ; la construction de trois cimenteries à Hinda (Kouilou), Yamba (Bouenza) et Mindouli (Pool) dont l’entrée en production est prévue en 2015, ce qui portera la capacité nationale à 3.120.000 tonnes de ciment contre 520.000 à ce jour.
Par ailleurs, il existe d’autres projets industriels concourant à la diversification de l’économique congolaise, notamment le complexe industriel céramique de Makoua (Cuvette), les quatre zones économiques spéciales (Pointe-Noire, Brazzaville, Oyo/Ollombo et Ouesso), le complexe textile de Maloukou, l’usine de cristallisation de Mengo.
Les mines solides participent aussi à cette politique nationale au travers de différents projets miniers dont certains seront en phase de production d’ici la fin de l’année en cours. C’est le cas des gisements de fer du site Lékoumou-Mayoko (Niari) et ceux d’Avima et de Nabemba (Sangha).
En matière du secteur social, en plus du passage du point d’indice du traitement des agents de l’Etat de 225 en 2014 à 250 en 2015 et 300 en 2017, le chef de l’Etat congolais a annoncé de nouveaux régimes de couverture sociale au profit des familles sans ressources ou ayant de faibles revenus. Il s’agit à titre d’exemple des allocations prénatales, de soutien familial et de rentrée scolaire.
Au plan politique, le président Sassou N’Guesso a exprimé sa détermination à consolider le climat de paix et de sécurité dans le pays, ainsi que les relations de bon voisinage avec les pays de la sous-région. «Nous ne voulons pas de la démocratie de l’invective. Celle qui se nourrit du sang et des larmes. Il s’agit, vous vous en doutez, du sang et des larmes des autres. Mais, nous n’allons pas recommencer. Le sang et les larmes des autres ont trop coulé dans ce pays. Nous disons : ça suffit», a-t-il dit.
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