Le
sous-directeur général de l'OMS chargé de la sécurité sanitaire et de
l'environnement, Dr Keiji Fukuba poursuit son séjour de travail en
Guinée. En conférence de presse, l'émissaire de l'Organisation Mondiale
de la Santé a d'abord indiqué qu'il est venu s'entretenir avec les
autorités guinéennes sur l'évolution de l'épidémie, avant de répondre
aux questions des journalistes. Parmi celles-ci, l'une a porté sur la
persistance de l'épidémie, qui tient tête à toutes les stratégies de
riposte déployées pour le moment.
L'émissaire de l'OMS présente avant tout l'épidémie comme l'une des plus difficiles jamais rencontrées. " Elle touche à la fois les zones rurales et les zones urbaines " a-t-il expliqué.
Selon
Keiji Fukuba, l'épidémie est difficile à contrôler par sa vitesse de
propagation. Mais, a-t-il dit, elle peut être contrôlée si elle est
comprise par les communautés. Malheureusement, en ce moment, " la
compréhension de la maladie varie d'une communauté à une autre". Selon
Fukuba, certaines de ces communautés ont malheureusement une perception
différente de la maladie. Néanmoins, il dit avoir constaté que les
connaissances des populations sur la maladie s'améliorent
progressivement.
Il
n'y a pas que la vitesse de propagation du virus. Pour enrayer la
maladie, les pays affectés doivent déployer une ressource humaine
importante. Or pour l'instant, selon Fukuba, le défi d'avoir du
personnel qualifié suffisant reste à relever.
Aussi, aux grands maux les grands remèdes. L'épidémie s'étant propagée en Sierra Leone et au Libéria, Keiji Fukuba conseille de donner une approche sous-régionale dans la lutte. Sans quoi, le déplacement des populations maintiendra la maladie.
Aussi, aux grands maux les grands remèdes. L'épidémie s'étant propagée en Sierra Leone et au Libéria, Keiji Fukuba conseille de donner une approche sous-régionale dans la lutte. Sans quoi, le déplacement des populations maintiendra la maladie.

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