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vendredi 13 novembre 2015

40e anniversaire de l’Angola : un moment de souvenir entre Denis Sassou N’Guesso et Jose Eduardo Dos Santos

Avant de regagner Brazzaville le 11 novembre en soirée, le président Denis Sassou N’Guesso qui venait d’honorer de sa présence les festivités du 40e anniversaire de l’indépendance de l’Angola avait eu un tête-à-tête avec son homologue Jose Eduardo Dos Santos.
L’occasion a certainement permis aux deux dirigeants d’évoquer la coopération et les liens historiques qui existent entre les deux pays. Déjà, interrogé par la presse angolaise la veille, le président congolais avait déclaré qu’il se sentait comme chez lui, à Luanda, avant d’exprimer son bonheur de « partager ce moment de joie et de souvenir avec le peuple angolais ».
Denis Sassou N’Guesso était compté parmi les nombreuses personnalités qui ont assisté aux festivités commémoratives du 40e anniversaire de l’indépendance de l’Angola. Parmi eux, huit chefs d’État africains : Jacob Zuma de l’Afrique du Sud, José Mário Vaz de la Guinée Bissau, Joseph Kabila Kabangé de la République démocratique du Congo, Philipe Nyusi du Mozambique, Seretse Ian Khama du Botswana, Manuel Pinto Da Costa de Sao Tomé-et-Principe et Denis Sassou N'Guesso de la République du Congo.
La commémoration de cet événement de grande importance dans l’histoire de cette jeune nation a donné lieu à un défilé civil et militaire qui a duré environ deux heures, le 11 novembre 2015, sous l’autorité du président Jose Eduardo Dos Santos.
Le président angolais a convié ses hôtes à un banquet qui marquait ainsi le clou des festivités. Celles-ci  ont démarré le 10 novembre par une série d’inaugurations d’infrastructures comme le siège de l’Assemblé nationale, un complexe architectural futuriste de plusieurs modules, liant les modèles occidental et oriental et bâti sur plus de 6 200 m2. Le bâtiment principal de l’hémicycle qui abrite la salle des plénières de 800 places culmine sur près de 23 mètres.
L’Angola, rappelons-le, a accédé à la souveraineté internationale le 11 novembre 1975 au terme d’une longue et violente lutte armée contre le colon portugais. Mais le pays n’a réellement connu la paix qu’à partir de la décennie 2000, avec la mort du dirigeant de l’Unita, Jonas Savimbi, et la fin de la guerre civile en 2002. Le peuple congolais avait toujours été aux côtés du peuple angolais durant ces moments de lutte pour la libération.

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