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C’est ce qu’a confié le premier responsable en charge de la santé, Amédée Prosper Djiguimdé, à l’issue de ce rendez-vous hebdomadaire du gouvernement qui a, en outre, délibéré sur plusieurs autres dossiers importants.
Sur ce sujet, il s’est agi pour le gouvernement d’examiner le « plan de préparation et de riposte » à une éventuelle épidémie de méningite proposé par le ministère de la santé.
Maladie « très contagieuse », la méningite sévit pendant la saison sèche (dernier trimestre de l’année en cours jusqu’à juin de l’année suivante) et se manifeste, dit-on, par une montée brutale de température, de violents maux de tête, des vomissements et une raideur du cou.
Le Burkina est régulièrement frappé par la méningite du fait de sa position qui le loge dans la « ceinture de la méningite ».
En 2010, face à la récurrence de la situation, le gouvernement avait organisé une vaste campagne de vaccination préventive contre la maladie sur toute l’étendue du pays à travers un vaccin qui confère une immunité allant jusqu’à dix ans.
En mai 2015, 1696 cas suspects de méningite avaient été enregistrés au Burkina avec 182 décès sans pour autant atteindre le seuil d’épidémie. Seul le district de Karangasso-Vigué (dans le Houet, ouest du pays) avait franchi le seuil d’alerte dans la semaine du 23 février au 1er mars 2015.
Selon des informations, on parle de « seuil d’alerte » lorsque le taux d’attaque hebdomadaire atteint cinq cas pour 100.000 habitants, et de « seuil épidémique » quand le taux d’attaque est de dix cas pour 100.000 habitants en une semaine.
C’est certainement fort de cette récurrence, qu’il est paru important pour le gouvernement, de mettre en place un dispositif d’anticipation, déclinant toutes les actions d’une éventuelle riposte contre la méningite, si toutefois elle survenait.
Selon le ministre, l’épidémie commence ‘’généralement’’ à présenter les signaux dans le dernier trimestre de l’année en cours jusqu’à une ‘’bonne partie’’ de l’année nouvelle.
Le document soumis au Conseil des ministres (et qui a été adopté) va mobiliser pour sa mise en œuvre, une somme d’environ trois milliards 700 millions de francs CFA.
A en croire M. Djiguimdé, ce document va servir également de référentiel à l’ensemble des acteurs afin d’éviter une disharmonie, une incoordination, en cas d’épidémie
Sur ce sujet, il s’est agi pour le gouvernement d’examiner le « plan de préparation et de riposte » à une éventuelle épidémie de méningite proposé par le ministère de la santé.
Maladie « très contagieuse », la méningite sévit pendant la saison sèche (dernier trimestre de l’année en cours jusqu’à juin de l’année suivante) et se manifeste, dit-on, par une montée brutale de température, de violents maux de tête, des vomissements et une raideur du cou.
Le Burkina est régulièrement frappé par la méningite du fait de sa position qui le loge dans la « ceinture de la méningite ».
En 2010, face à la récurrence de la situation, le gouvernement avait organisé une vaste campagne de vaccination préventive contre la maladie sur toute l’étendue du pays à travers un vaccin qui confère une immunité allant jusqu’à dix ans.
En mai 2015, 1696 cas suspects de méningite avaient été enregistrés au Burkina avec 182 décès sans pour autant atteindre le seuil d’épidémie. Seul le district de Karangasso-Vigué (dans le Houet, ouest du pays) avait franchi le seuil d’alerte dans la semaine du 23 février au 1er mars 2015.
Selon des informations, on parle de « seuil d’alerte » lorsque le taux d’attaque hebdomadaire atteint cinq cas pour 100.000 habitants, et de « seuil épidémique » quand le taux d’attaque est de dix cas pour 100.000 habitants en une semaine.
C’est certainement fort de cette récurrence, qu’il est paru important pour le gouvernement, de mettre en place un dispositif d’anticipation, déclinant toutes les actions d’une éventuelle riposte contre la méningite, si toutefois elle survenait.
Selon le ministre, l’épidémie commence ‘’généralement’’ à présenter les signaux dans le dernier trimestre de l’année en cours jusqu’à une ‘’bonne partie’’ de l’année nouvelle.
Le document soumis au Conseil des ministres (et qui a été adopté) va mobiliser pour sa mise en œuvre, une somme d’environ trois milliards 700 millions de francs CFA.
A en croire M. Djiguimdé, ce document va servir également de référentiel à l’ensemble des acteurs afin d’éviter une disharmonie, une incoordination, en cas d’épidémie
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