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vendredi 15 mai 2015

Brazzaville, Congo (CONGOSITE) – La deuxième session ordinaire du Conseil départemental de Brazzaville s'est s'ouverte le 12 mai à Brazzaville, sous le patronage du maire de Brazzaville, Hugues Ngouélondélé. Au cours de cette session, qui va s’achevée le 21 mai prochain, les élus locaux de Brazzaville examineront et adopter dix-neuf affaires. Il s'agit, entre autres, du projet de délibération portant dénomination du marché Total, module A et B, en" Marché Bernard Kolelas". Vue partielle du premier module du marché Total Vue partielle du premier module du marché Total On retiendra également comme affaires : le projet de délibération portant délimitation du marché Norbert Ntietié, situé dans l’arrondissement 5 Ouenzé ; le projet de délibération portant érection dans la ville de Brazzaville, d’un monument dédié à Robert Stéphane Tchitchelle ; le projet de délibération portant modification de certaines dispositions de la délibération n°008 /94 et fixant le tarif unique aux six autres régimes de permis d’occuper. Ici, les conseillers ont retenu : la reconnaissance, l’actualisation, le duplicatum, le transfert pour cause de mort, le transfert-donation et le transfert-location-vente ; le projet de délibération portant sur le nouveau zonage technique de la commune de Brazzaville et le projet de délibération instituant le droit de transfert en cas de vente de biens immeubles. Au nombre des dossiers, on peut signaler celui consacrant la coopération décentralisée. Trois projets inscrits se proposent d’élever à titre exceptionnel et au rang de "citoyens d’honneur de Brazzaville", trois maires des villes francophones. Il s'agit de : André Kimbuta de Kinshasa ; Khalifa Ababacar Sall de Dakar et Nicéphore Dieudonné Soglo de Cotonou. «À travers la signature des accords de jumelage, ces trois villes africaines ont formalisé les liens osmotiques immémoriaux entre les populations de Brazzaville et les ressortissants du Benin, de la République démocratique du Congo et ceux du Sénégal. À titre d’exemple, le quartier sénégalais à Poto-poto et le quartier Dahomey à Bacongo attestent, si besoin en est, de l’ancienneté des relations établies entre les habitants de Brazzaville et ces communautés étrangères », a déclaré Hugues Ngouelondelé. Il a interpellé la conscience professionnelle de l’ensemble des cadres et agents municipaux. Il leur est demandé de relever les défis qui s’imposent à la commune de Brazzaville. Rigueur au travail et efficacité, telles sont les valeurs exigées pour un bon rendement et l’accomplissement des tâches et missions quotidiennes.

Photo illustrativePhoto illustrative
La signature de l’accord d’Alger ce jour à Bamako, si elle ne laisse pas les Maliens indifférents, n’incite qu’à un optimisme mesuré chez beaucoup de nos compatriotes, las des entourloupes des mouvements rebelles à la solde de jihadistes et narcotrafiquants. L’énigme du Sphinx est trouvée : la CMA a la sympathie d’une France illogique qui cornaque la communauté internationale sur la question du Nord-Mali.
Oumar Traoré (géomètre) :
« Je salue le MNLA pour avoir paraphé l’accord qui nous permettra de recouvrer notre intégrité territoriale et de garder notre unité. Personnellement, j’approuve les termes de cet accord parce que la question de l’Azawad est tranchée au détriment du MNLA. Mais prudence, la signature de cet accord n’instaurera pas forcément la sécurité au nord du Mali. L’insécurité fera l’objet d’une autre guerre cette fois-ci contre les jihadistes et les narcotrafiquants ».
Abraham Koné (diplômé sans emploi) :
« On ne peut pas faire du feu avec la pluie. Comme William Shakespeare l’a dit : “To be or not to be. That’s the question’, le Mali doit faire la guerre ou renoncer à jamais à Kidal. Le MNLA est en train de tuer nos soldats bien qu’un cessez-le-le feu ait été décrété par la communauté internationale. Signer cet accord aujourd’hui est une utopie et du folklore pour l’Etat malien ».
Issa Diarra (géographe) :
« Je suis contre la signature de cet accord pour trois raisons. D’abord la régionalisation, avec l’élection de présidents régionaux fera que Kidal sera perdu pour toujours et cela risquera d’impacter les autres régions du Nord surtout quand on aura les ressources présumées pour le Nord. La 2e raison, c’est le problème de chômage. Avec le quota de 50 % pour le recrutement à la fonction publique et autres avantages accordés aux Maliens du Nord, le problème du chômage sera une bombe à retardement pour les Sudistes. La 3e raison, c’est l’idée de police locale. Je n’apprécie pas du tout la police locale. Déjà, les mouvements d’autodéfense alimentent le banditisme présentement au nord. C’est sûr et certain qu’avec la police locale, une scission du pays serait plus aisée ».
Souleymane Barry (employé de commerce) :
« Nous voulons la signature de cet accord, puisqu’ils disent que sa signature nous apportera la paix et la stabilité. C’est l’Occident qui est le maître d’œuvre de cette situation que nous vivons depuis quelques années. Je trouve qu’il est mieux pour le Mali de se conformer à sa volonté de signer cet accord et on verra ce que ça va donner ».
Hady Telou (étudiant) :
« La signature de l’accord est une bonne chose du moment qu’elle est la seule issue de sortie possible pour notre pays. Comme les sages le disent : entre le mal et le pire, il faut choisir le mal puisqu’il vaut mieux que le pire. Je crois que le Mali est dans cette situation ».
Assanatou Traoré (ménagère) :
« Je pense qu’il faut signer ce document, même s’il n’est pas bon en entier, puisqu’il c’est pour le moment la seule voie de sortie qui s’offre à notre pays d’après ce qu’on nous a dit. Notre seul souhait en ce moment est que la situation du Nord soit totalement réglée afin de mettre fin au massacre des bras valides de ce pays et à la souffrance de nos frères et sœurs innocents du Nord ».
Abdoulaye Doumbia (société civile) :
« La signature de l’accord de paix et la réconciliation est une bonne chose dans la mesure où elle peut apporter la paix tant attendue par la population. Mais nous restons encore inquiets quant à la mise en application de l’accord. Pour preuve, tout le monde peut confirmer que les différents cessez-le-feu obtenus par la communauté internationale et la négociation n’ont jamais été respectés par les groupes armés. Qu’est-ce qui nous garantit que les différentes parties respecteront leur engagement ? En attendant, nous n’avons d’autre choix que de signer cet accord pour au moins espérer la paix et la réconciliation au Mali ».
Cheick Sadio Diakité (président de la communauté des soufis) :
« Comme tout bon citoyen, qui aspire à la paix et à la quiétude, on ne peut que se réjouir de la signature de l’accord. Bien sûr qu’il y a eu d’autres accords dans le passé, mais cette fois-ci, j’ai l’impression que cet accord est plus décisif d’autant qu’il concerne l’intégrité territoriale du Mali. Je dirais aussi que son émergence verrait un futur plus radieux. Tous les grands peuples, en un moment de leur histoire, ont traversé des crises comme c’est le cas aujourd’hui du Mali, mais qui sont parvenus, grâce à leur bon sens et aux amis, à s’en sortir. Je pense que c’est le cas du Mali et s’il plait à Dieu nous nous en sortirons et le Mali sera encore plus grand ».
Propos recueilli par Youssouf Coulibaly  
SourceL' Indicateur Du Renouveau

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