Pour ses vingt-cinq ans, le festival africolor célèbre ses anciens combattants, tirailleurs des balafons, voltigeurs de vocalises mandingues, fantassins de Steel band.
Ainsi, aux coté de Ray Lema, Danyel Waro, Ogoya Nengo, Kasse Mady Diabaté, Abdelkader Chaou on a pu remarquer la présence de l’artiste congolais Zao, qui s’est produit le week-end end à Sevran.Dans les airs de rendez-vous culturel, on a pu entendre le yellow fever Tour, récit hallucinatoire d’une Afrique plus «déjantée», orchestré par Jeanne Balibar et David Neerman, tandis que les ultramarins d’Indestwas Ka ont battu les tambours Ka. Mais, comme la musique n’est pas « la guerre continuée par d’autres moyens », les ambassadeurs de demain étaient présents : Chérif Soumano, Ze Jam et Simon Winsé, les chanteuses de Chaâbi au féminin, pour une édition qui n’a pas oublié le Mali, celui des révoltes de 19 14-1918 et celui de l’après-guerre d’aujourd’hui.
Au cours de sa prestation du Week end, Zao a présenté des morceaux de son nouvel album intitulé "Nouveau Combattant" dans lequel il réitère son appel à cesser la guerre dans le monde toujours avec cet air humoristique qu’on lui reconnaît. Africolor c’est aussi la projection des films comme celui consacré à Zao, sur la rumba ou Viva Riva du réalisateur de la République démocratique du Congo.
Hermione Désirée Ngoma
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