Pages

vendredi 17 octobre 2014

Jean Marie Tassoua éclaire l’opinion sur la tentative de son assassinat à Impfondo


CONGO BRAZZAVILLE, (CONGOSITE) - Le président du Conseil économique et social (CES), Jean Marie Tassoua, a éclairé le 15 octobre à Brazzaville, la lanterne du public sur la tentative d’assassinat dont il a été victime dans la nuit du 22 au 23 septembre dernier à Impfondo dans le département de la Likouala.


Jean Marie Tassoua
Jean Marie Tassoua
Selon lui, les assaillants étaient arrivés avec des armes de guerre à son domicile d’Impfondo, alors qu’il l’avait quitté en début de soirée pour l’Ibenga, à 86km du chef-lieu de la Likouala, où il réalise des activités agropastorales depuis son retrait du gouvernement en 2002.

Quand ces assaillants ont remarqué la présence du gardien, a expliqué M. Tassou, ils ont décidé de prendre la clé des champs tout en larguant des explosifs à la fenêtre de sa chambre à coucher qui ont endommagé le lit, le plafond et d’autres compartiments de la maison.

«Informé de la situation, le lendemain j’ai saisi les autorités policières. Onze jours plus tard, de passage à Impfondo, je rencontre le colonel de police en charge de l’enquête qui me dit que mes agents civils et militaires seraient mécontents de leurs salaires. Mais, mes agents étaient avec moi à l’Ibenga. Je lui ai dit d’arrêter l’enquête, ce n’est pas ça la République. La République, c’est le respect des valeurs cardinales. J’ai porté plainte pour tentative d’assassinat. Pensez-vous que je peux faire quelque chose pareil pour amuser la galerie? Je tirerais toutes les leçons, ça ne peut pas passer comme une lettre à la poste», a-t-il dit.

Père de neuf enfants dont une seule fille, M. Tassoua a fustigé l’usage d’armes de guerre comme moyen d’actions politiques. Pour lui, le débat contradictoire est une chose saine parce qu’il crée le mouvement qui engendre le développement.

«Je suis un enfant de la Likouala, je n’ai pas de problèmes avec mes frères du département. Seulement, on a quitté le terrain politique pour attaquer le terrain de la guerre. La violence est une chose atroce qu’il faut oublier. Je ne suis pas un assassin», a-t-il renchéri, s’opposant à la provocation.

Interrogé par la presse sur l’aboutissement de sa plainte, M. Tassoua a répondu que «c’est toujours mieux de laisser le droit s’exprimer. Je suis persuadé que quelqu’un d’intelligent ne peut pas faire ce qui a été fait chez moi. C’est des petites gens sans envergure qui ont fait un jeu dangereux. Je fais confiance à la justice et à la force publique de mon pays».

1 commentaire: