Ce
taux de participation a été relevé dans les grandes villes du Congo.
Par contre, ont indiqué les observateurs de l’IPAE, à l’intérieur du
pays, le taux de participation avoisinait 60% dans les localités où la
mission avait placé ses observateurs. Plusieurs insuffisances ont été
notées. Entre autres : l’ouverture tardive des bureaux de vote due au
déploiement tardif du matériel électoral, au retard des membres des
bureaux de vote, des représentants des partis politiques ou des
candidats indépendants ; la pléthore des bulletins de vote rendant
fastidieux le vote des électeurs ; l’incompréhension dans la gestion de
certains bureaux de vote entre les membres de bureaux et les
représentants des partis ou des candidats indépendants ainsi que
l’insuffisance des bulletins de vote de certaines listes de partis ou de
candidats indépendants.
Les points positifs...
La mission a retenu la promptitude de
réactions des organes en charge des élections pour remédier aux
difficultés constatées. Notamment la question du matériel électoral non
disponible ou en nombre insuffisant ; le professionnalisme des forces de
sécurité dans la sécurisation du scrutin et la présence effective des
représentants des partis ou des candidats indépendants dans les bureaux
de vote. La mission a noté également l’amélioration du cadre juridique
régissant les élections au Congo. elle a signifié le déroulement, sans
incident majeur, de la campagne électorale sur l’ensemble du territoire
national.
Les observateurs africains
ont recommandé aux autorités électorales congolaises de réfléchir sur
l’instauration du bulletin unique qui limiterait considérablement les
coûts et les problèmes de distribution. Une planification coordonnée des
activités préparatoires a été souhaitée afin d’éviter le retard dans la
mise en œuvre de chaque volet du processus électoral, de redoubler les
activités de renforcement des capacités des agents électoraux en vue de
relever leur niveau dans la conduite et la bonne tenue des bureaux de
vote ; de multiplier les canaux de sensibilisation pour les populations
en vue d’une participation de celles-ci aux consultations tout en
maximisant les moyens financiers nécessaires ; de distribuer à temps les
cartes d’électeur et d’encourager la poursuite des concertations
politiques inclusives pour renforcer le tissu politique et démocratique
engagé.
En conclusion, la mission a noté les faits ci-après : l’expression
libre de la volonté du peuple congolais ; le sens civique des électeurs
qui se traduit par son calme, sa discipline et l’ordre qui a caractérisé
le déroulement du scrutin. La mission a lancé un appel à toute la
classe politique ainsi qu’aux candidats indépendants de recourir à
l’institution chargée du contentieux électoral, en cas de contestation.
Elle a encouragé, par ailleurs, tous les acteurs de la vie politique
congolaise à privilégier le dialogue en vue de consolider les vertus de
démocratie, de paix et de stabilité.
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