La rentrée scolaire 2014-2015 s’est déroulée ce 1er
octobre sur toute l’étendue du territoire national conformément au
calendrier établi par les ministères de l’Enseignement général et
technique. Mais un seul constat dans la ville capitale: les élèves n’ont
pas répondu massivement présents dans la plupart des établissements.
De l’école Bernadette Bayonne et du lycée Thomas Sankara, dans le 9e arrondissement Djiri, en passant par le CEG et le lycée A. A Neto, le CEG de la Liberté à Talangaï, dans le 6e arrondissement, jusqu’au CEG Fraternité et le lycée technique commercial 1er
Mai, ainsi que dans d’autres établissements, la reprise des cours a été
timide. Selon les explications des uns et des autres, cette rentrée
scolaire a été comme une surprise d’autant plus que jusqu’à trois jours
de la reprise, une sorte de cacophonie a existé en ce qui concerne la
date exacte.
« Je pensais que la rentrée a été prévue pour le lundi 6 octobre alors que c’était ce 1er. C’est dommage pour moi car je n’avais pas encore préparé la rentrée des enfants », s’est plaint un parent d’élèves.
Au lycée technique industriel 1er
Mai par exemple, on a noté plus de salles vides. Nombreux élèves
étaient venus pour constater si la rentrée scolaire était exactement ce
lundi. Par contre, au lycée technique commercial du 1er Mai,
les élèves ont répondu présents ainsi que les enseignants. Les élèves
qui n’étaient pas en tenues scolaires n’ont pas eu accès aux salles de
classe. Au CEG de la Fraternité, beaucoup d’élèves étaient présents,
même ceux qui ne portaient pas de tenues scolaires ont été autorisés à
faire cours jusqu’à la semaine prochaine.
A l’école primaire Alphonse Massamba-Débat à Diata, dans le 1er
arrondissement Makélékélé, les enseignants attendaient les élèves dans
les salles de classe. Jusqu’à 8 heures, il n’y avait qu’une dizaine
d’élèves. « Les parents hésitent encore à envoyer leurs enfants en
croyant que la rentrée scolaire aura lieu le 6 octobre. Aujourd’hui, un
faible taux d’élèves a répondu présent, mais nous, les enseignants,
sommes présents puisque la rentrée pédagogique a eu lieu le 22
septembre », a indiqué l’un des responsables de cet établissement.
Rappelons que les ministres en charge des
questions d’éducation ont fait la ronde de quelques établissements de
Brazzaville. Mais il faut souligner que la mobilisation n'a pas été
effective. Voilà pourquoi une timidité a été constatéé pendant cette
première journée de cours.
Parfait Wilfried Douniama
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