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AQMI |
Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI) vient de revendiquer, dans un communiqué, des attentats au Nord Mali contre la MINUSMA dont celui qui a frappé le contingent burkinabè le 16 août dernier. Deux casques bleus burkinabè y avaient laissé la vie, à Ber, non loin de Tombouctou. Dans sa guerre contre l’ONU et la France, AQMI n’a donc pas d’ami. Toutes les forces présences sur le terrain, sous la bannière des Nations Unies ou de la France, sont des ennemies. Cette capacité de nuisance des djihadistes encore intacte montre que le monstre islamiste n’est pas encore totalement anéanti. Du reste, dans son communiqué, AQMI promet d’intensifier ses attaques. Il appartient de ce fait aux pays engagés dans la lutte, à prendre leurs dispositions, pour éviter de nouvelles pertes. En cela, le rôle de l’ONU est primordial. C’est à elle de donner tous les moyens nécessaires aux soldats pour contrer toute agression mais aussi pour traquer et éliminer les groupes résiduels qui continuent de sévir au Nord Mali. Une préoccupation que les autorités burkinabè n’ont pas manqué de porter à l’attention du chef de la MINUSMA, le Général jean Bosco Kazura, lors de son récent séjour à Ouagadougou. Avec la fin de l’opération Serval, les Africains, aidés par la communauté internationale, sont appelés à jouer un rôle plus accru dans la lutte contre le terrorisme au Nord Mali. Mais ils ne pourront relever le défi sans des moyens conséquents, à la mesure de la menace sur le théâtre des opérations. Vivement donc que tout soit mis en œuvre, pour éviter de nouvelles morts dans les rangs de la MINUSMA. Les pays contributeurs, comme le Burkina, ne continueront, sans doute pas éternellement à envoyer leurs hommes à l’abattoir 1
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