lundi 28 juillet 2014
Malgré la signature d’une feuille de route consensuelle: Vers de difficiles pourparlers en août
Lancé le 16 juillet à Alger, le round de concertations entre le gouvernement et les représentants des mouvements armés a pris fin hier.
Elaborée aux termes de longues discussions, la feuille de route pour la mise en œuvre d’un cadre de négociation directe pose les jalons de la prochaine étape. Celle-ci devrait débuter le 17 août à Alger. L’Algérie, pays initiateur du concept de dialogue inclusif inter-malien, aura ainsi le statut de « chef de file » des négociateurs.
Au sein du « consortium » de médiation, figurent également l’Organisation des Nations unies, l’Union africaine et l’Union européenne. Une nouvelle réussite pour le gouvernement algérien. Mais une réussite qui engage de fait le Burkina Faso dans une voie de garage. Mais les négociations directes qui s’ouvriront le mois prochain s’annoncent difficiles.
En effet, les représentants des mouvements armés estiment nécessaire l’instauration du statut d’autonomie pour les régions du Nord. Un choix rejeté par Bamako et même par Alger qui n’a eu de cesse d’insister sur le sacro-saint principe d’intégrité territoriale du Mali.
Il semblerait cependant qu’une solution médiane soit proposée avec l’institution d’une forme très limitée d’autonomie politique. Le futur pourrait donner la priorité aux aspects culturel, linguistique et ceux liés au développement économique.
Y.C
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