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vendredi 25 juillet 2014

Des commissaires aux comptes sensibilisés sur les dangers du blanchiment d’argent

CONGO BRAZZAVILLE, (CONGOSITE) - Prélude à l’évaluation à laquelle sera soumise la République du Congo en septembre prochain, l’Agence nationale d’investigation financière (Anif), a organisé le 23 juillet à Brazzaville, une réunion de concertation avec les bureaux de change et les cabinets comptables.


Des commissaires aux comptes sensibilisés sur les dangers du blanchiment d’argent
Pour le directeur général de l’Anif, André Kanga, cette réunion de concertation témoigne l’engagement commun des acteurs liés dans la lutte contre le blanchiment d’argent.

«Les bureaux de change et les commissaires aux comptes sont soumis au règlement. Le blanchiment d’argent constitue toute somme d’origine illicite qu’on peut injecter dans le circuit. Elle peut provenir d’un détournement, pas seulement des deniers publics, mais aussi dans les entreprises privées ; elle peut provenir également de la vente de drogue ou d’un crime», a-t-il signifié.

Aussi, a-t-il réaffirmé la détermination de l’Anif à faire la lumière sur ces faits, dans la droite ligne du programme de travail du Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique Centrale (Gabac), qui a inscrit au cours de cette année 2014, l’évaluation de la République du Congo à ce sujet.

«Juridiquement, il existe actuellement un dispositif au Congo. Le gouvernement de la République, par l’intermédiaire de son ministre des finances a marqué son accord. Cette évaluation, qui aurait dû commencer au mois de juillet, va commencer au mois de septembre prochain», a indiqué le directeur général de l’Anif.

Ce processus d’évaluation a commencé en République centrafricaine dans les années 2009, et s’est poursuivi au Cameroun, au Gabon et au Tchad. En septembre prochain, ce sera le tour du Congo et en 2015, à la Guinée-Équatoriale.

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